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La pandémie a ébranlé un grand nombre de secteurs économiques, mais plusieurs entreprises technologiques canadiennes sont parvenues à tirer leur épingle du jeu dans ce climat d’incertitude, notamment en raison d’une hausse marquée de la demande en innovation numérique et de l’adoption de stratégies souples par leurs leaders, semblables à celles d’entreprises en démarrage.

Toutefois, même si le secteur des technologies dans son ensemble a mieux fait que prévu et que les titres technologiques sont devenus des valeurs prisées par les investisseurs, David Rozin, vice-président et chef, Services bancaires, Technologie et Innovation de Roynat/Banque Scotia, encourage les clients à continuer à gérer leurs entreprises de manière rigoureuse afin d’en assurer la prospérité à long terme et d’aider le Canada à se hisser parmi les leaders mondiaux du secteur des technologies.

L’onde de choc de la pandémie

« En quelque sorte, cela valide la vision de bon nombre d’entrepreneurs technologiques, qui porte ses fruits », observe M. Rozin. « La pandémie a créé une onde de choc, poussant la population mondiale à se tourner vers l’innovation numérique et l’efficacité des outils proposés par ces entreprises. Toutefois, l’incidence persistante de la pandémie pourrait nuire aux conditions de marché et forcer les entreprises à miser sur des stratégies prudentes et une gestion rigoureuse des coûts pour tirer leur épingle du jeu et assurer leur croissance. »

M. Rozin souligne que l’écosystème technologique canadien avait fait un bond remarquable avant la pandémie, le Canada étant reconnu comme un vecteur d’innovation de premier plan et une destination de choix pour les gens de grand talent. Ces circonstances ont permis aux entreprises technologiques dotées des idées les plus innovantes et des meilleurs plans d’affaires d’attirer des fonds en capital de risque considérables. Puis, brusquement, la pandémie a entraîné une révolution généralisée des habitudes et a accéléré l’adoption de technologies numériques, ce qui a attiré autant les consommateurs que les investisseurs vers les entreprises technologiques dans les secteurs des soins de santé, de l’éducation, de la restauration et de toute autre sphère d’activité liée à la vie professionnelle et à la vie personnelle.

Notant que les sous-secteurs technologiques n’ont pas tous profité équitablement de la pandémie, M. Rozin précise que bon nombre d’entreprises technologiques ont su tirer parti de leur modèle d’exploitation souple pour réduire leurs coûts et leurs activités temporairement, ou repenser leurs propositions de valeur : 

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« Des entreprises ont fait le choix judicieux de réduire leurs dépenses ou de reporter leurs plans d’expansion, et les équipes de direction solides ont adopté de nouvelles stratégies pour créer de la valeur pour leurs clients ou saisir de nouvelles occasions d’affaires. »  

David Rozin, vice-président et chef, Services bancaires, Technologie et Innovation de Roynat/Banque Scotia

« Souvent, les investisseurs ont été au rendez-vous et les capitaux qu’ils ont injectés ont permis aux entreprises technologiques de s’ajuster aux nouvelles réalités du marché. Les investisseurs ont soutenu les entreprises qui ont démontré leur capacité à modifier efficacement leur structure de coûts », explique M. Rozin, dont l’équipe s’occupe à conseiller les entreprises technologiques sur les enjeux et les occasions découlant des conditions inhabituelles du marché. Les membres de son équipe ont soutenu récemment une entreprise qui avait l’occasion d’étendre ses services technologiques à Montréal et à Vancouver. « Nous avons aidé cette entreprise à s’établir dans ces nouveaux marchés en lui proposant une facilité de crédit à terme qui lui permettait d’accéder aux liquidités nécessaires à l’acquisition à court terme d’installations et d’équipement, tout en profitant d’un accès futur à des fonds pour soutenir sa croissance à long terme. »

Une équipe qui mise sur son expérience de première main

Au quotidien, l’équipe de spécialistes en services financiers et en technologies des Solutions bancaires en technologie et innovation de la Banque Scotia, fournit des services financiers à un large éventail de clients du secteur des technologies, qu’il s’agisse d’entreprises en démarrage, d’entreprises à petite capitalisation ou de sociétés cotées en bourse, surtout pour les aider à étendre leurs activités. Misant sur la longue expérience de la Banque Scotia dans le secteur des technologies, une équipe axée spécifiquement sur ce secteur a été formée en 2019. Elle s’est distinguée et a acquis une forte réputation auprès des clients de la Banque Scotia et de Roynat Capital, et a soutenu le secteur de l’innovation canadien, notamment en étant partenaire de MaRS et C100, pour venir en aide aux jeunes pousses technologiques prometteuses. 

« Nous nous intéressons aux entreprises à croissance rapide, dont les produits s’alignent sur la demande du marché, qui génèrent des revenus et commencent à étendre leurs activités » explique M. Rozin, soulignant que son équipe s’y connaît notamment en logiciels d’entreprise, en technologies destinées aux soins de santé, en Internet des objets, en agriculture de précision, en jeux vidéo et en technologie financière.

En fait, l’équipe Technologie et Innovation de la Banque Scotia se distingue au sein du secteur des services financiers canadien par son expérience et sa spécialisation, regroupant des banquiers chevronnés et versés en technologies, des professionnels issus des milieux du capital-investissement et du capital de risque spécialisés en technologies, et des professionnels en finance ayant géré des sociétés technologiques. En outre, l’équipe fait appel à l’expertise d’autres groupes de la Banque pour répondre adéquatement aux besoins d’un client, qu’ils aient trait à l’accès à du capital de développement, aux fusions et acquisitions ou à la transition de la direction.

« Bon nombre d’entrepreneurs réfléchissent à l’avenir de leur entreprise et nous avons les services requis pour les soutenir dans leur démarche », souligne M. Rozin, prenant pour exemple le cas d’une entreprise technologique que la Banque Scotia a appuyée dans la réalisation d’acquisitions opportunes en Europe, au beau milieu de la pandémie. « Notre expertise combinée nous a permis de coordonner d’importantes transactions de fusion et d’acquisition au nom de ce client afin de l’aider à concrétiser son plan de croissance sur 5 ans en seulement 12 mois. »

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« Notre équipe fournit des conseils sur des sujets variés se rapportant à ce secteur économique pointu », ajoute M. Rozin. « Nos clients mentionnent souvent que nous comprenons réellement leur vision et que nous sommes leurs partenaires à long terme. Puisque sa croissance n’est pas toujours linéaire, une entreprise technologique se doit de pouvoir compter sur un partenaire qui l’épaule autant en période faste qu’en période creuse. »

Quelle forme prendra votre prochaine décision stratégique?

Si la capacité des entrepreneurs à composer avec la pandémie et à attirer des investissements mérite d’être soulignée, ils ne doivent pas se reposer sur leurs lauriers. « Maintenant que vous avez traversé les creux découlant de la pandémie et que l’économie amorce une reprise, le moment est venu de réfléchir à la stratégie à adopter pour relancer vos activités et leur donner une direction », conseille M. Rozin.

Par exemple, une entreprise devrait définir sa stratégie en acquisition de talents, surtout dans un contexte où le secteur des technologies compose depuis longtemps avec une pénurie de ressources expérimentées en développement et en gestion. Elle pourrait profiter du contexte actuel pour recruter les meilleurs talents disponibles en prévision d’une croissance à venir ou acquérir des locaux à rabais. Pour mener à bien ses projets, une entreprise devrait prendre des décisions stratégiques axées sur ses besoins d’embauche, en tenant compte d’une main-d’oeuvre optimale, de ses exigences en espace de travail, et des politiques et programmes à mettre en oeuvre pour attirer les meilleurs talents dans un marché concurrentiel.

Par ailleurs, alors que les investisseurs courtisent le secteur des technologies, les sociétés doivent considérer attentivement s’il s’agit réellement du meilleur moment de mobiliser des fonds. « Les dirigeants doivent se demander si une telle démarche sert véritablement les intérêts à long terme de leur entreprise. Votre entreprise pourrait bien se débrouiller actuellement et profiter d’une forte valorisation en faisant un premier appel public à l’épargne, mais vous devriez vous projeter au moins sur les huit prochains trimestres et tenter de déterminer si votre entreprise parviendra à répondre aux attentes en matière de bénéfices, sans ébranler vos activités. »

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« Bon nombre d’entreprises technologiques ont tiré leur épingle du jeu en misant sur une gestion rigoureuse et une structure solide de leurs capitaux au cours de la dernière année, et elles ne devraient pas baisser leur garde. Si leur rigueur leur a servi en période sombre, elle continuera à leur servir dans les bons moments, surtout si les investisseurs se mettent à comparer les résultats des entreprises technologiques et à favoriser celles présentant les meilleures mesures. »

D’après M. Rozin, son équipe joue un rôle crucial et passionnant, soit celui de soutenir le secteur des technologies canadien : « Les entreprises canadiennes ont bien fait en ces temps difficiles, mais le temps est venu pour elles de se démarquer dans une nouvelle réalité économique mondiale. Il n’y a aucune raison de croire que les entreprises canadiennes ne peuvent devenir le centre névralgique de l’économie numérique mondiale, mais, pour y arriver, elles doivent maintenir le cap en faisant preuve de rigueur et de discipline, et la Banque Scotia est résolue à donner vie à leurs ambitions. »